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Le journaliste-écrivain Mohamed Salif Keita présente son 3ème ouvrage et annonce le suivant

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Mohamed Salif Keita est à la fois journaliste, écrivain, poète, critique littéraire et spécialiste des questions de communication stratégique. Fort de toutes ces casquettes dont il se trouve être coiffé, il vient de publier son troisième ouvrage intitulé « Les nostalgies », édité par la grande maison d’édition française Poésie I.O. Selon l’auteur, ce livre contient un ensemble de soixante-dix-sept poèmes, dont la rédaction de certains a commencé depuis quand il était jeune lycéen, alors âgé seulement de 18 ans, en 1978.

« Mais le reste, je l’ai écrit à partir de 1984 jusqu’en 2017. Ces soixante-dix-sept poèmes parlent du passé, du présent et du futur. Aussi, il y a une prospective dedans : des textes que les lecteurs trouveront alléchants, traitant notamment de a vie de tous les jours, du constat de tous les jours, des mélancolies, de l’amour, mais aussi des douleurs », confie Mohamed Salif Keita dans une interview exclusive à Guinéenews.

A travers la publication de cet ouvrage, le journaliste-écrivain dit avoir voulu offrir ça au public lecteur guinéen. Le livre de quatre-vingt pages est préfacé par la grande poétesse française Muriel Odoyer, auteure d’une dizaine d’ouvrages en poésie. Aussi, il y a feu Kaba 41 (ami de l’auteur Mohamed Salif Keita) qui a écrit la postface. Les images de la couverture sont, quant à elles, faites par le poète écrivain et peintre suisse Jacques Herman, présentant un ensemble de végétales qui symbolisent la vie. Faut-il rappeler que seul, Mohamed Salif Keita est à son troisième ouvrage, après un premier livre consacré à littérature guinéenne d’expression française qui est une étude critique des auteurs classiques guinéens. Comme le dit Monènèmbo à son sujet, Mohamed Salifou est celui qui a réconcilié les Guinéens à leur littérature. Parce que nul n’ignore que la littérature guinéenne d’expression française est née à l’étranger. Autrement dit, les premiers ouvrages publiés par les auteurs guinéens comme Keita Fodéba, Camara Laye, Tamsir Niane, Alioune Fantouré, William Sassine, ont été publiés à l’étranger. Donc, ce premier livre du journaliste-écrivain est une sorte de panorama de la littérature guinéenne ayant permis à son auteur de faire une immersion au sein de la littérature orale traditionnelle des différentes communautés guinéennes. « J’ai consacré d’ailleurs beaucoup de pages – tout un chapitre – à la poésie pastorale peule : les contes en Guinée, chez les Toma où il y avait une écriture. Et ce livre a eu un très grand succès de librairie », se souvient-il encore avec fierté. Ensuite, Mohamed Salif Keita dit avoir publié « Les enfants du quartier sombre ». C’est un roman qui a eu aussi un grand succès et qui a lui a valu d’être invité sur toutes les chaines de télévision francophones.

Abordant la sortie de son prochain, notre interlocuteur la programme entre février et mars 2023. Et qu’il s’intitule  « L’Africain du Carla-Bayle ». Comme pour donner avant-goût aux lecteurs, M. Keita révèle que la scène se passe entre Coyah et un village qui s’appelle Carla-Bayle, d’où est originaire Pierre Bayle, ce Huguenot (protestant) qui a ouvert la voie aux philosophes des Siècles de lumières et qui a dû fuir pour aller s’installer quelque 5.

Il amènera son petit régiment s’installer à Carla-Bayle pour surveiller les Allemands qui sont sur l’autre rive, tout en préservant la richesse du Qatar (…).

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